Créée en 2010 pour une période de 10 années, la Fondation Louise Roulin s'est éteinte le 31 décembre 2020. Elle a financé près d’une centaine d’associations pour 200 projets menés en faveur des personnes âgées isolées en France et à l’international.
Histoire et vision
La Fondation Louise Roulin est née en 2010 de la dissolution de l’association Clair Regard, créée dans les années cinquante par des femmes catholiques engagées dans l’action sociale en France et à l’étranger.
Ses membres étant à la fois dispersées géographiquement et vieillissantes, elles ont dissous l’association. Avec le patrimoine restant, elles ont demandé aux petits frères des Pauvres de prolonger leur action en faveur des personnes âgées isolées.
Missions
La Fondation Louise Roulin a pour vocation de lutter contre l’isolement des personnes âgées, en finançant notamment des actions portées par les petits frères des Pauvres en France et à l’étranger :
- démarrage ou développement d’équipes d’accompagnement de personnes âgées démunies
- rénovation d’établissements d’accueil des petits frères des Pauvres (maisons de vacances, locaux associatifs)
- journées de formation « grande précarité » pour bénévoles et salariés des petits frères des Pauvres
- nouvelles formes d’accompagnement : musique en milieu rural pour personnes âgées et isolées; accompagnement de personnes âgées sourdes.
Les projets soutenus
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| Accompagnement de personnes sourdes | Sorties au musée pour résidents d'EHPAD |
Témoignages
Jean-Louis W., membre bénévole du Comité de gestion de la Fondation Louise Roulin depuis 2012 "La Fondation..."
La Fondation Louise Roulin apporte son aide à de nombreuses équipes en création et en développement. C’est un véritable coup de pouce pour les équipes locales qui, aux quatre coins de la France, portent ces projets et s’impliquent de manière exemplaire auprès des plus isolés. Ces partenariats donnent souvent lieu à des rencontres riches avec les fondatrices.
M.K. Thirumal, coordinateur de projets de l’association POPE "Nous avons..."
Nous avons touché du doigt concrètement les besoins des personnes âgées, y compris sur les plans psychologique, émotionnel et spirituel.
La tolérance des personnes âgées est faible et leur niveau de coopération aussi. Elles sont irrégulières.
Bien que les enfants ne s’occupent pas de leurs parents âgés, quand on les rencontre ils prétendent donner à leurs aînés toute l’aide voulue et les aînés, en présence, de leurs enfants, le confirment. En réalité, ce n’est pas le cas. Prendre soin des personnes âgées n’est pas si facile; mais cela en vaut la peine.
Marie V., Fondatrice "Lorsqu’en 2003..."
Lorsqu’en 2003 nous avions recherché un organisme pour recevoir les fonds de notre institut, notre objectif était de trouver un partenaire qui nous permette de maintenir l’esprit fondateur de notre mouvement. Les petits frères des Pauvres se sont trouvés les plus proches de notre objet social. Très rapidement, une relation de confiance s’est instaurée. Aujourd’hui, grâce à l’aide précieuse des bénévoles, la Fondation des petits frères des Pauvres nous propose des projets, nous les validons au sein du Comité de gestion et dès que nous pouvons, nous allons à la rencontre des acteurs pour mieux connaître leur action.
